Ouvrages pour apprentissage du français langue étrangère (niveau B1-B2) – public chinois

Je vous propose ici quelques livres pour l’apprentissage du français, de niveau B1 à B2. Ce sont des ouvrages adaptés et destinés à un public chinois. Etant autodidacte de la langue française, je vous présente ces ouvrages qui m’ont beaucoup aidé, que j’ai trouvé très efficaces pour l’apprentissage du français.

Quand je suis arrivée à la Réunion, je ne parlais pas un mot de français. Mon premier livre était 《Reflets 走遍法国》que  j’avais ramené de Chine. Chaque unité est composé de dialogues, de listes de mots de vocabulaire, de points de grammaire, phonétique, écrit et civilisation. Le plus intéressant, c’est que chaque dialogue est accompagné d’une petite vidéo (à visionner sur YouTube) afin de vous aider à mieux comprendre les dialogues. J’ai atteint le niveau débutant grâce à cette série de livres.

 

Pour le niveau intermédiaire,  je vous propose une série d’Alter Ego de niveau B1 à B2 qui suivent deux grands axes : la vie au quotidien et le point de vue.  Chaque livre se compose de 9 dossiers et chaque dossier se compose de 6 double pages, des fichiers audio sont également présents.  Le but de cette série de livres est de développer l’expression.

 

Je vous propose également quelques livres auxiliaires : le Bescherelle vocabulaire, conjugaison et grammaire. Ils sont très pratiques et connus dans le domaine de l’enseignement du français. Bonne découverte!

 

Le Piton de la Fournaise

Aujourd’hui je vais vous présenter la star de la Réunion, le volcan le plus actif du monde: le Piton de la Fournaise.

Avant de vous parler du Piton de la Fournaise, je vais vous présenter un peu le Piton des Neiges, il est le premier volcan de La Réunion. Il y a quelques millions d’années, le Piton des Neiges entrait en éruption et sortait de l’Océan Indien apportant 2504 kilomètres carrés de terres riches et fertile à ce qui deviendra l’île de La Réunion. Au fil du temps, il s’est progressivement éteint, mais ayant déjà créé des merveilles naturelles: Cilaos, Mafate et Salazie.

Le Piton de la Fournaise, qui est en fait une extension ayant poussé du Piton des Neiges,est connu pour être le volcan le plus actif du monde. On voit d’ailleurs sur la petite animation ci-dessous, quelques éruptions. On constate qu’elles sont très fréquentes.

Piton_Fournaise_eruptions_animated-fr
Eric Gaba (Sting – fr:Sting) – Own work ; Topographic map : NASA Shuttle Radar Topography Mission (SRTM3 v.2) (public domain) edited with 3DEM from Visualization Software LLC ; Animation created with The GIMP ; References used : Maps from the Institut de Physique du Globe de Paris.

L’une des éruptions les plus marquées est celle du 2 avril 2007. La pollution de l’air et les pluies acides qui en ont été engendrés, ont touchés l’ensemble de la Réunion. Les coulées de lave ont détruit un village et la végétation environnante, mais qui a repoussé peu de temps après la fin de l’éruption. En effet, contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, les coulées de lave n’ont pas qu’un effet néfaste sur la faune et la flore qui les entourent.   Par contre, l’éruption a donné naissance à une belle plage : la plage de sable noire du Tremblet avec une belle vue sur la mer.

Aujourd’hui, le Piton de la Fournaise est devenu calme, les plants ont commencés repoussés sur les dernières coulées. Cela a créé un point de vue spécial sur l’île. Les photos que j’ai faites ci-dessous vous montre les vues prises de derrière le volcan : les coulées de lave. J’ai préféré ces vues, ressemblant à un paysage lunaire sur terre et parce que ce sont des traces laissées dans l’histoire, visibles même à l’œil. J’espère que vous les apprécierez.

 

 

Les 4 musées connus de La Réunion

La Cité du Volcan, le Musée Stella Matutina, le Madoi et Kélonia sont les quatre musées régionaux de la Réunion. L’histoire, la culture, la connaissance et aussi l’industrie sont présentés.  Voilà une petite vidéo faite par Réunion des Musées Régionaux qui présente ces quatre musées.


La Cité du Volcan:
« La colonisation des coulées de laves sous-marines est expliquée, avec notamment le passage de la coulée de lave au récif corallien et la naissance des organismes vivants.
Cette muséographie d’immersion est obtenue par l’utilisation de nombreux dispositifs innovants et interactifs tels que la projection holographique, la réalité augmentée, les surfaces «multitouch» grand format, les ambiances sonores et visuelles… L’ensemble de ces procédés technologiques place le visiteur dans des conditions reproduisant certaines caractéristiques des volcans et lui permet d’éprouver des sensations et de vivre pleinement le propos de l’exposition. »

source: http://www.maisonduvolcan.fr/

Le Musée Stella Matutina:
Il est un des plus vieux musées de La Réunion, il est ouvert depuis 20 ans. Vous pouvez y découvrir  « les techniques industrielles de la fabrication du sucre de canne, ainsi que des informations sur l’histoire de La Réunion et de sa population. »
« Au 19ème siècle, La Réunion abandonne la culture du café pour se lancer dans celle de la canne. Il s’agit surtout d’une aventure humaine : les hommes et les femmes qui ont permis à cette agro-industrie d’exister, de se développer, d’innover, sont replacés au cœur du Musée, miroir de la société et de l’identité réunionnaises. Données historiques sur le peuplement, l’esclavage et l’engagisme, récits de vie, collections historiques, ethnographiques et techniques, objets insolites, vestiges industriels, témoignages des anciens travailleurs, documents d’archive donnent vie et relief à cette scénographie de la mémoire, avec le renfort des outils multimédias les plus récents »

source: http://www.maisonduvolcan.fr/

Le Madoi
« Riche d’une histoire de 300 ans, le Domaine de Maison Rouge est le dernier domaine caféier du XVIIIe siècle parvenu jusqu’à nous avec son organisation spatiale et ses développements successifs.
Les anciennes écuries accueillent aujourd’hui les expositions temporaires et thématiques du musée. Mobiliers, textiles, porcelaines, objets d’arts… illustrent les échanges ainsi que la diffusion des cultures, des arts et des techniques de fabrication dans l’océan Indien. Découvrez également la caféière replantée en Arabica, Bourbon pointu, sur plus d’un hectare ! »

source: http://www.maisonduvolcan.fr/

Kélonia
« Kélonia, l’observatoire des tortues marines est un centre de sensibilisation à l’environnement sur le thème des tortues marines. Kélonia participe aux programmes de recherche de protection des tortues marines et de leurs habitats à La Réunion et dans l’océan Indien. L’observatoire a engagé pour cela des partenariats avec des équipes du monde entier. Le centre de soins de Kélonia accueille les tortues blessées ou malades, pour les relâcher en mer une fois guéries. Par ailleurs, Kélonia propose de découvrir les nombreux usages des écailles de tortues, qui ont perduré jusqu’au XXème siècle, illustrant la place de la tortue dans les sociétés humaines au gré des époques et des lieux. »

source: http://www.maisonduvolcan.fr/

 

 

 

 

 

L’évolution du créole de La Réunion

Initialement, le terme de « créole » est emprunté au portugais crioulo/criolo par l’intermédiaire de l’espagnol criollo, les deux dérivés du participe passé criado du verbe criar (latin creare) signifiant selon Valdman (1978 : 10), « élevé dans le foyer du maître, domestique ». En 1690, le terme désigne, dans le dictionnaire de Furetière, le nom que donnent les Espagnols à leurs enfants nés dans les colonies. Il a d’abord désigné des individus. La désignation des individus « créoles » apparaît diverse d’une île à l’autre. Par exemple, à l’île Maurice, il désigne les afro-mauriciens. A la Réunion, il désigne les blancs nés dans les colonies de parents européens et les enfants issus des colonies esclavagistes. Le terme « créole » désigne aujourd’hui davantage des langues que des individus. Les langues créoles sont présentes dans de nombreuses parties du monde. Les populations créolophones les plus importantes se trouvent aux Antilles et en Guyane. Les langues créoles français sont usitées dans les Antilles, en Amérique du Sud, au Canada, aux îles Seychelles, à l’île de la Réunion, à l’île Maurice et sa dépendance, etc. Le créole réunionnais est celui auquel on s’intéressera.

 

Pour connaitre la sociolinguistique de La Réunion, il faut d’abord analyser son histoire. En novembre 1663, deux Français, accompagnés de 10 Malgaches (7 hommes et 3 femmes), s’installent dans l’île. C’est le début de la colonisation. Les colons français arrivés à La Réunion parlaient notamment le « koiné d’oïl ». La première phase du processus de créolisation fût créée. Les esclaves étaient contraints d’apprendre la langue de leurs maîtres, un français non standard, une variété dialectale que parlait les colons provenant des provinces de France métropolitaine.

La transition de la première à la deuxième phase est marquée par l’augmentation du nombre d’esclaves, qui deviennent plus nombreux. La deuxième période émerge lorsque les premiers esclaves deviennent ainsi les instructeurs des nouveaux esclaves qui, pour communiquer avec les groupes sociaux de l’île, sont contraints d’apprendre le français. Les nouveaux esclaves ne sont pas en contact avec la langue cible des maîtres mais avec une approximation de la langue qui est apprise et pratiquée par les premiers esclaves.

À la fin des immigrations massives, le créole commence à perdre son rôle de médiateur, le français est enseigné à l’école à cause de son statut de langue officielle. Donc la coexistence du créole et du français à La Réunion est décrite désormais par le terme de « diglossie » : le créole réunionnais se trouve limité aux situations privées ou informelles et le français est la langue dotée du prestige social et utilisée dans les sphères officielles. La situation sociolinguistique réunionnaise ne se décrit pas uniquement par la cohabitation binaire du créole et du français. Les sociolinguistes parlent de continuum linguistique : le français créolisé se situe sur l’axe du continuum entre les pôles que sont le français régional et le créole (comme le schéma ci-dessous)2017-11-27_22h52_01

On peut comparer la situation linguistique réunionnaise, avec celle de La Martinique. Lorsque les premiers Français qui débarquèrent à La Réunion, ils venaient directement de France. Le créole réunionnais est donc un créole de première génération. Cependant en Martinique, les colons étaient accompagnés d’anciens colons ayant déjà colonisés d’autres territoires tropicaux et étant déjà créolisés. Chaudenson qualifie le créole martiniquais comme étant de deuxième génération.

La population servile conduite à La Réunion venait principalement de Madagascar et de l’Afrique de l’Est, alors que celle de la Martinique provenait d’Afrique de L’Ouest et parlaient des langues différentes.

A La Réunion, les Noirs de type africains se métissèrent de plus en plus avec d’autres Réunionnais d’origines ethniques diverses. En Martinique, Les Antillais immigrés, quant à eux, étaient souvent perçus comme des Africains, comme des étrangers, ayant une culture complètement différente. Cela rendait les échanges difficiles avec les autres ethnies en présence.

 

Bien que La Réunion et la Martinique adoptèrent toutes deux le français comme langue officielle, le créole martiniquais est plus éloigné du français que celui de La Réunion. À La Réunion, la frontière entre le créole et le français est plus difficile à distinguer alors qu’en Martinique, le « substrat africain » du créole martiniquais rend plus facilement celui-ci distinct du français.

 

Mais aujourd’hui, la situation sociolinguistique réunionnaise se trouve modifiée et ne cesse d’évoluer.

Le marché forain du Tampon

Une multitude de marchés se tiennent régulièrement sur l’ensemble de l’île de la Réunion. Aujourd’hui, je vais vous présenter celui du tampon.

Tous les samedis matin, le marché forain du Tampon est ouvert. Par rapport aux marchés forain de Saint-Paul et Saint-Pierre, celui du Tampon est plus petit et simple. C’est un marché haut en couleur avec plus de 50 exposants : vente de produits locaux, épices, fruits, légumes, en plus, tous les produits sont fraîches et moins chers. On y trouve aussi de jolis ouvrages brodés et notamment de superbes nappes malgaches, des objets de bois sculptés et des vêtements. L’atmosphère décontractée permet d’explorer les lieux tout à loisir et, pourquoi pas, de passer un bon moment avec les familles ici ensemble.

Les plages de La Réunion

A la Réunion, on peut dire sans doute que les plages sont juste magnifiques. Il y a une dizaine de plages principales. Chaque plage a sa propre caractéristique, par exemple : le sable de la plage de Grand Anse est blanc et celui de L’Etang-Salé est noir. La plage de Boncan-Canot est l’une des plus connues de l’île mais elle n’est pas protégée par une barrière de corail, donc il y a risque de requin. Par contre, il y a une piscine formée par les rochers, vous pouvez vous baigner dedans.

Personnellement, je préfère la plage de Trou d’Eau. Il y a des activités de découverte et de loisir sur le lagon. Et juste à côté, on trouve des restaurants. L’ambiance là-bas est plutôt familiale.

Dans mes diapos, je vous présente encore quelques plages, j’espère que ça pourra vous aider à mieux les connaitre.

 

Les fleurs de La Réunion

A la Réunion, il y a beaucoup de variétés de fleurs à cause du climat tropical, l’orchidée est la plus connue, les réunionnais utilisent souvent des orchidées pour les décorations de maisons. Elles sont très colorées : jaune, rose, blanche etc. Aussi, on peut voir une magnifique vue en été : les flamboyants sont en fleurs.

Il y a non seulement plusieurs sortes de fleurs, mais aussi de fruits tropicaux : ananas, citron, jacque etc. Il est dit que l’ananas de la Réunion est le meilleur du monde.

Les diapos ci-dessous vous présentent quelques fleurs de la Réunion. Bonne découverte !